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Contrats aidés : CAP Nord mobilisé aussi

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Les services de CAP Nord Martinique sont restés fermés au public lundi 25 et mardi 26 septembre à l’instar des communes dont les maires ont observé l’opération « Ville morte » pour protester contre la suppression de plusieurs centaines d’emplois aidés.

 

Comment manifester le soutien actif des élus de CAP Nord au mouvement contre la diminution des effectifs de salariés employés en contrats aidés ? La réponse est venue du président Alfred MONTHIEUX qui a convaincu les élus de la communauté d’agglomération de fermer au public les services et implantations de CAP Nord. Il s’agissait d’illustrer un soutien actif à l’Unité syndicale et associative pour le maintien des emplois en contrats aidés. Cette organisation regroupait des syndicats de l’Education nationale, des syndicats du secteur privé, des responsables d’associations et l’Association des maires de Martinique.

 

Ce mouvement de mobilisation visait à obtenir du gouvernement un moratoire sur la suppression d’une proportion importante des 3 000 contrats aidés affectés à la Martinique. La protestation a pris forme durant la période de la rentrée scolaire, à partir du 11 septembre, pour monter crescendo en incluant au fur et à mesure de son ampleur des élus locaux et des parlementaires.

 

Deux autres initiatives politiques avaient précédé cette mobilisation populaire, dès la décision connue du gouvernement. Le 9 août, le député Serge Letchimy et son collègue de La Réunion, Jean-Hughes Ratenon, interpellaient la ministre du Travail sur les risques d’explosion sociale si l’annonce était maintenue. Puis, le 16 août, une délégation de maires du Nord conduite par le président Alfred MONTHIEUX était reçue par le sous-préfet de Trinité. Avec ses homologues de Basse-Pointe (Marie-Thérèse Casimirius), du Marigot (Joseph Péraste), et de Sainte-Marie (René Vaténar),  il a souhaité transmettre un message fort au représentant de l’Etat.

 

Le président Monthieux a notamment déclaré à l’issue de la rencontre : « Le  président de la République, en voulant  réduire les dépenses de l'Etat, amplifie la pauvreté en Martinique et refuse l'insertion et la réinsertion aux enfants d'esclaves, mais aussi à ceux des dissidents martiniquais qui ont bravé les océans pour aller libérer la France des fascistes ».

 

La mobilisation populaire, syndicale et politique a fini par emporter la décision du préfet de Martinique, Franck Robine. Il a consenti à maintenir les effectifs des empois en contrats aidés au même niveau qu’en 2016. Un protocole d’accord a été signé en ce sens mardi 26 septembre en fin de journée à la préfecture.

 


Les lycéens ont donné de la voix pour réclamer le maintien        Une foule évaluée à plus de 3 000 personnes était partie 
des personnes affectés à la surveillance                                     depuis trois points de ralliement, ce mardi 26 septembre,
et aux activités péri-scolaires                                                       pour converger vers la préfecture

 


Plusieurs élus de CAP Nord participent à la dernière réunion à la préfecture, dont Claude Bellune, adjoint au maire du Robert, signant le protocole de fin de conflit.

 


Au tour de Marcellin Nadeau, maire du Prêcheur, d’apposer sa signature au bas du document officiel.

 


La presse, en arrière-plan, attend de recueillir les réactions des élus de tous bords politiques, quelques minutes après la fin du conflit.

 

 

 

 

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